Théâtre – Lune jaune – La ballade de Leila et Lee

C’est avec un grand honneur que nous avons accueilli la troupe de théâtre  CaBaret GraBuge,  pour quatre représentations de « Lune jaune » de David Greig,  leur nouvelle création, au centre culturel Jacques Tati.

« Lune jaune », la pièce

C’est l’histoire de Leila la silencieuse et Lee le mauvais garçon, deux adolescents rejetés et stigmatisés, à l’existence fragile. Lee vit seul avec sa mère, Jenni, depuis que son père est parti quand il avait cinq ans en lui laissant pour seul souvenir une casquette.

Il rêve de faire fortune par le crime, et de devenir – pourquoi pas – le premier mac d’Inverkeithing. Leila est une bonne petite, mais son corps l’encombre. Il y a aussi Billy, le beau-père de Lee, qui voudrait offrir une bague à Jenni. Un mauvais départ, une erreur, un meurtre, et voilà Lee fuyant avec Leila la silencieuse, en plein hiver, dans les collines hostiles, à la recherche de son père. Frank, le garde-chasse, les recueille.

Nous avons assisté à la première représentation le 19 mai 2021 ; jour de renaissance pour la culture, après de long mois d’arrêt forcé. Nous avons passé une excellente soirée.

 

Le Musée de Picardie nouveau est (presque) arrivé !

Joyau des musées des Hauts-de-France, le Musée de Picardie, à Amiens, a enfin rouvert ses portes, après plusieurs années de travaux de rénovation et de modernisation, avant de devoir les refermer au public pour cause de confinement.
Partons ensemble à la découverte de ses collections, en avant-première, en attendant impatiemment d’y avoir à nouveau accès !

Pour aller plus loin

 

Samarobriva en réalité virtuelle

Tourisme 2.0 © Laurent Rousselin - Amiens Métropole

De la gare au Coliseum, smartphone en main, on remonte le temps et l’histoire grâce à l’application Amiens gallo-romain développé par la start-up amiénoise Octus. Visites de cinq sites antiques.

Des fouilles archéologiques du théâtre gallo-romain, avant la construction du siège d’Orange Bank dans le quartier Gare-la-Vallée, au Coliseum où se dressait jadis un quartier romain… Octus, start-up amiénoise, met les nouvelles technologies au service du patrimoine. Son application Amiens gallo-romain, gratuite et téléchargeable sur smartphone, nous plonge dans la découverte virtuelle de cinq sites emblématiques à l’ère de Samarobriva. Cette innovation culturelle mêle l’expérience à 360 degrés, la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Fruit d’une commande d’Amiens Métropole autour de son projet de BHNS, elle permet, selon Cyrille Chaidron, président d’Octus et archéologue de formation « de révéler l’invisible, d’explorer nos hypothèses de restitution du patrimoine amiénois à l’époque gallo-romaine tout en utilisant une technologie digitale en passse de devenir notre quotidien ».

Samarobriva 
en réalité virtuelle 2 © Octus

UN AMPHITHÉÂTRE SOUS L’HÔTEL DE VILLE

Une fois l’application lancée, l’utilisateur est géolocalisé sur une carte d’Amiens référençant les cinq sites à visiter. Inutile de se déplacer : il suffit de cliquer sur l’une des icônes. Images et textes courts enrichissent l’exploration. Telle que l’apparition d’un amphithéâtre de 15 000 places enfoui sous l’hôtel de ville.

Samarobriva 
en réalité virtuelle 1 © Octus

L’AMPHITHÉÂTRE EN RÉALITÉ AUGMENTÉE

Sous l’hôtel de ville dorment les vestiges d’un amphithéâtre romain jadis au cœur de 
la ville comme à Rome. « À Samarobriva se déroulait une vie de péplum », imagine Cyrille Chaidron, à la tête d’Octus. Le site est visible en réalité augmentée ou en vision à 360°. Un plongeon au cœur de l’édifice reconstitué.

LA VOIE ROMAINE EN 3D

Place René-Goblet, l’application restitue en 3D la voie romaine qui passait sous la rue des Otages et dont le tracé s’étendait de Boulogne à Lyon. « Cette voie marque les origines de
 la ville avec le développement du transport ».

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SOUS LA PLACE GAMBETTA, LA VIE PUBLIQUE

Un forum doté d’une galerie de portiques, des boutiques et un temple impérial modélisés en 3D à partir de données archéologiques : sous la place Gambetta, se tenait la vie publique et politique, à proximité de l’amphithéâtre.

Samarobriva en réalité virtuelle 4 © Octus

LES FOUILLES À 360 °

Dans le quartier Gare-la-Vallée, sur une parcelle de 1 800 m2 enclavée entre le bâtiment Terralia et la halle Freyssinet où se construit le siège d’Orange Bank, les vestiges d’un théâtre romain du IIe siècle ont été exhumés ainsi que ceux de bâtiments plus anciens construits en l’an 70 de notre ère. L’application dévoile une étape des fouilles.

Samarobriva
 en réalité virtuelle 5 © Octus

LA VIE DE QUARTIER

À la place du Coliseum s’établissait la vie de quartier et familiale avec ses domus, maisons gallo-romaines généralement dotées d’un atrium (cour intérieure), d’un triclinium (salle à manger) et d’une cuisine. L’application en présente une modélisation en 3D.

Samarobriva 
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Pour aller plus loin

Le nouveau centre aquatique – Aquapole

Installé au cœur d’un parc urbain personnalisé pour Amiens Métropole, le centre aquatique devient une destination de proximité, un lieu de vie où il fait bon vivre.

BAIGNADE & PLAISIR

Implanté rue Alexandre Dumas au sud d’Amiens, AQUAPÔLE succède à l’ancienne piscine obsolète datant de 1974. Destiné à devenir un véritable lieu de vie et d’animations aquatiques pour les habitants d’Amiens et ses environs, ce nouvel équipement structurant, ambitieux, moderne et attractif figurera parmi les joyaux du patrimoine sportif des Hauts-de-France.

DES ESPACES POUR TOUS

Espace Aquatique

  • Un bassin sportif de 25 m
  • Un bassin ludique
  • Un bassin aquasport
  • Un bassin nordique extérieur de 50 m
  • Un splashpad extérieur

Espace Forme

  • Un plateau de musculation
  • Une salle de cardio
  • Des salles de cours de fitness
  • Une zone Sport-Santé

Espace Bien-être

  • 4 saunas
  • 1 hammam
  • Une zone de luminothérapie
  • Une tisanerie

  Pour aller plus loin

Le samedi, le bus sera gratuit

La mesure a été annoncée le 10 décembre : la gratuité pendant un mois de l’ensemble du futur réseau Ametis suite au lancement le 31 mars des quatre lignes Nemo de bus à haut niveau de service (BHNS). « Quatre lignes, dont trois électriques, fonctionnant de 4h à minuit et avec une fréquence de huit minutes aux heures de pointe »

Confort, silence, wifi, ports USB, priorités aux carrefours, sites propres : « Nous voulons que ce BHNS, extrêmement novateur à l’échelle européenne, soit le plus attractif possible. C’est la clef de sa réussite ».

À retenir
  • Réseau de bus gratuit 
les samedis
  • Navette Cœur de Ville 100 % gratuite à partir d’avril.
  • Des parkings relais gratuits.
Pour aller plus loin Où acheter mon titre de transport ?

Samara, voyage dans le temps

600 000 ans d’histoire de l’homme 

Le grand parc naturel de la Préhistoire vous conte 600 000 ans d’Histoire de l’Homme.

 

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La reconstitution des habitats et de la vie quotidienne nous prouvent l’interaction permanente entre l’Homme et la Nature depuis les débuts de l’Humanité.

La Chaussée Tirancourt Samara, Somme
La Chaussée Tirancourt Samara, Somme

Vous y découvrirez les gestes et techniques de nos ancêtres préhistoriques grâce aux ateliers animés par des passionnés.

La Chaussée Tirancourt Samara, Somme
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La Chaussée Tirancourt Samara, Somme

A Samara, l’archéologie devient vivante. Les idées reçues tombent une à une et l’on apprend en s’amusant. Les enfants pourront assister au travail du forgeron ou du potier, s’essayer au lancer de sagaie, apprendre la technique du feu, tailler le silex, etc…

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Embarquez pour un voyage de plus de 600 000 ans à travers l’histoire de nos ancêtres!

Poursuivez l’aventure au Bistro de César en dégustant la cuisine romaine ou gauloise. Le chef s’est inspiré des recettes historiques d’Apicius, fin gastronome qui régala les empereurs. Goûtez la cervoise, authentique boisson gauloise.

 

La Chaussée Tirancourt Samara, Somme
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La découverte se poursuit dans les marais de la vallée de la Somme. Samara est aussi un véritable sanctuaire de la nature : essences végétales, anciennes fosses d’extraction de tourbe. L’ambiance se fait mystique en découvrant les ex-votos qui émergent des eaux.

La Chaussée Tirancourt Samara, Somme

Pour aller plus loin

La Marie sans chemise, déesse amiénoise

A Amiens tout le monde connait l’horloge Dewailly. Elle fut installée en 1896. Mais il manquait la statue que Roze ne posera qu’en 1898 : un bronze représentant une femme quasiment nue évoquant une déesse du printemps, la Marie sans chemise.

A Amiens tout le monde connait l’horloge Dewailly, du nom de celui qui a décidé de sa construction en 1888. Dewailly était maire d’Amiens et, à sa mort, lègue une grosse somme d’argent pour édifier une horloge afin que les Amiénois de condition modeste qui n’avaient pas de montre puissent avoir l’heure et ne pas rater leur train.

C’est l’architecte Riquier qui conçoit la colonne métallique d’un style rococo, destinée à recevoir les 3 cadrans de l’horloge mais aussi une statue en bronze que devra réaliser Albert Roze, le sculpteur picard bien connu. Malheureusement Riquier et Roze ne s’entendent pas et s’accusent mutuellement du retard pris pour la réalisation. L’horloge ne fut terminée qu’en 1896 mais il manquait la statue que Roze ne posera qu’en 1898 : un bronze représentant une femme quasiment nue évoquant une déesse du printemps.

Les puritains s’indignent et crient au scandale mais le peuple Amiénois l’adopte rapidement et la baptise « Marie sans chemise ». Les amoureux s’embrassent sur son socle et les étudiants l’habillent de manière plus ou moins sexy lors des bizutages.

En 1940 alors qu’Amiens est bombardé, la statue est démontée et mise en lieu sûr ; la colonne épargnée reste debout. Après guerre alors que l’on reconstruit Amiens un journaliste du Courrier Picard, Albert Sprecher, dénigre l’œuvre de Riquier en des termes discutables : « qui libérera Marie sans chemise de l’effroyable verroterie nègre qui la déshonore » dira t-il. Il obtient gain de cause et la colonne est démontée, abandonnée dans un terrain vague et vendue en petits morceaux aux ferrailleurs par les habitants.

Heureusement Marie sans chemise échappe au massacre et est réinstallée sur un socle en 1965 mais sans la colonne.

Sous l’impulsion de de Robien alors maire d’Amiens, la colonne, dont les plans avaient été conservés, est refaite puis réinstallée au début des années 2000. Marie Sans chemise retrouve alors son siège rue des Sergents, quelques mètres derrière la place Gambetta son emplacement d’origine.

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